Gestion des incidents : Donnés, faits et chiffres, de A à Z

15 minutes27/10/2021

Les indicateurs clés de performance (KPI) sont essentiels pour mesurer le succès de la santé et la sécurité au travail. Les entreprises traitent souvent de grands volumes de données, notamment en matière de gestion des incidents, qui peuvent être transformées en KPI. Ces indicateurs fournissent des renseignements précieux pour savoir s’il est nécessaire de mettre en œuvre des mesures de précaution et, si oui, où et comment. En outre, des indicateurs de performance structurés peuvent appuyer vos arguments lorsque vous vous adressez aux cadres et à la direction. 

Le tableau ci-dessous montre des données de gestion des incidents couramment collectées qui peuvent être utilisées comme KPI : La colonne de droite contient des exemples de données fournies par Controbax LTD que nous allons utiliser plus loin pour donner des exemples de calculs. 

Souvent, ces données sont plus significatives et permettent une meilleure comparabilité lorsqu’elles sont mises en rapport avec d’autres chiffres (p. ex. le nombre d’heures travaillées) et uniformisées si nécessaire. Ainsi, les calculs pour un grand nombre d'indicateurs clés (KPI) fondés sur les données de gestion des incidents se basent sur la formule suivante : 

KPI = données de gestion des incidents ÷ valeur de référence x facteur d’uniformisation 

Ainsi, il faut des valeurs de référence pour calculer les indicateurs clés de gestion des incidents. Exemples : 

Voici une liste d'indicateurs (KPI) internationaux utilisés. Nous avons également inclus certains indicateurs clés de performance modernes utilisés dans des stratégies proactives de santé et de sécurité au travail telles que Behavior-Based Safety et Safety II. Chaque indicateur clé est donné avec la formule correspondante, des exemples de calculs, ses avantages et inconvénients. 

Liste des indicateurs clés de performance

→ Journée de travail perdues par travailleurs

→ Taux d’observation d’incidents

→ Taux de mobilisation

→ Taux sanitaire

→ Taux de maladie

→ Taux de journées de travail perdues (LWDR)

→ Taux de fréquence de blessures avec arrêt de travail (TF)

→ Taux de gravité

Journées de travail perdues par travailleur

Le nombre de journées de travail perdues par travailleur montre le nombre total de journées de travail perdues en fonction du nombre de travailleurs. 

• Formule : Journées de travail perdues par travailleur = journées de travail perdues ÷ nb total de travailleurs 

• Exemple de calcul : Controbax Ltd comptait 342 employés en février. On a comptabilisé 54 journées de travail perdues au total. Ainsi, 54 ÷ 342 = 0,16 journées de travail perdues par travailleur. 

Remarques sur le nombre de journées de travail perdues par travailleur comme KPI

Cet indicateur ne peut être utilisé que comme un outil de mesure de base pour obtenir un nombre moyen de journées de travail perdues par travailleur. En outre, il ne tient pas compte des heures effectivement travaillées, ce qui signifie qu’il peut donner de fausses impressions lorsqu’on le compare aux valeurs obtenues par d’autres entreprises ou aux valeurs d’années précédentes de la même entreprise s’il existe des différences importantes dans le nombre d’heures effectivement travaillées. 

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Taux d’observation d’incidents

Une fois que vous avez mis en place une culture de sécurité et adopté une approche de la santé et la sécurité au travail plus proactive, vous devez chercher à élargir votre champ de vision. Au lieu de vous concentrer uniquement sur les incidents qui entraînent des blessures ou d’autres conséquences négatives, tenez compte d’autres rapports et tirez-en des leçons pour améliorer vos activités HSE. Le taux d’observation d’incidents met en évidence les incidents qui n’ont pas provoqué de blessures (p. ex.presqu'accidents observés, risques, comportements positifs et initiatives en matière de sécurité) par rapport au nombre total de signalements. Il peut aider à évaluer la situation d’une entreprise et encourage les employés à s’impliquer activement. 

Taux d’observation : Presqu’Accidents  

D’après la Pyramide des accidents de Heinrich, pour 300 situations à risque, il y a 29 accidents entraînant des blessures mineures (p. ex. des coupures/entailles) et 1 accident grave (p. ex. fracture d’os) ou décès. Dans le contexte de la gestion des incidents, le fait qu’il n’y ait eu aucun signalement de blessures ne signifie pas qu’il n’y a pas eu de situations à risque. Les entreprises devraient encourager leurs employés à observer et signaler tous les accidents évités de justesse afin de pouvoir ouvrir des enquêtes proactives sur autant de situations à risque que possible et mettre en place des dispositifs de sécurité appropriés. Ainsi, la mesure du niveau d’engagement des employés à signaler les situations à risque constitue un bon usage du taux d’observation. 

• Formule : Taux d’observation = situations à risque ÷ (situations à risque + accidents) x 100 

Exemple de calcul : En février , 20 situations à risque ont été signalées chez Controbax LTD. En prenant 4 accidents graves et 3 accidents mineurs, nous pouvons calculer le taux d’observation comme suit : 20 ÷ (20+7) x 100 = 74 %. Nous pouvons donc voir qu’un nombre relativement élevé d’accidents évités de justesse sont signalés chez Controbax et l’entreprise peut analyser ces situations pour en tirer des leçons. Lorsqu’il s’agit de déterminer un taux d’observation cible, nous pouvons nous appuyer à nouveau sur la pyramide des accidents de Heinrich : 300 ÷ (300+30) x 100% = 90,9%. Par conséquent, il est évident que Controbax Ltd a une marge d’amélioration en ce qui concerne le taux d’observation mais l’entreprise pourrait améliorer ses résultats en encourageant ses employés à observer et signaler les incidents de manière plus proactive. À terme, une approche plus proactive permet de réduire la probabilité d’accidents. 

Taux d’observation : Observations proactives

Les cultures d’entreprise modernes axées sur la sécurité mettent déjà suffisamment l'accent sur le signalement des presqu'accidents. Il est préférable de se concentrer sur les bonnes pratiques, les initiatives en matière de sécurité et les risques potentiels que sur un incident négatif qui s’est produit par le passé. Les initiatives et concepts de Behavior-Based Safety (BBS) tels que Safety-II encouragent les employés à observer les comportements sûrs et à partager des informations sur les idées et les processus qui donnent de bons résultats. Le taux d’observation (comme le nombre d’observations signalées de manière proactive) est un excellent moyen de mesurer l'efficacité de ces programmes.  

• Formule : Taux d’observation = observations proactives ÷ (situations à risque + accidents + observations proactives) x 100 

Exemple de calcul : Controbax Berlin GmbH a lancé une initiative BBS en janvier 2021. Les employés d’une équipe ont signalé 73 cas où il y a eu un comportement sûr en février. Ils ont également signalé 20 situations à risque et 7 accidents. Ainsi, le taux d’observation de l'entreprise est calculé comme suit : 73 ÷ (73+20+7) x 100% = 73%. Ce KPI montre que 73 % des signalements en matière de gestion des incidents étaient des observations proactives (par opposition aux observations réactives), un résultat encourageant. À mesure que sa culture de sécurité progresse et évolue, Controbax peut définir des objectifs à long terme et viser un taux d’observation de 100 %. À mesure que le nombre d’accidents diminue, il pourrait s’avérer judicieux d’adopter un approche « vision zéro » sans accidents. 

Remarques sur le taux d’observation

La formule spécifique n'est pas essentielle pour le taux d’observation car il existe d’autres manières de présenter les données. On peut par exemple utiliser un graphique, comme celui qui figure ci-dessous. Ce graphique a été généré par le logiciel HSE de Quentic, un graphique en français est également disponible. En plus d’avoir un aperçu général, en analysant le graphique en aires on peut également obtenir les taux mensuels d’observation de signalements proactifs et réactifs. 

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Taux de mobilisation

Le taux de mobilisation montre le nombre de personnes impliquées de manière active dans la gestion des incidents. Vous pouvez utiliser cet indicateur pour calculer le pourcentage d'employés ayant signalé un incident ou une observation sur une période donnée. 

• Formule : Taux de mobilisation = (déclarants ÷ nb total employés) x 100 

Exemple de calcul : En février 2021, Controbax Berlin GmbH a lancé un projet visant à promouvoir les comportements sûrs sur le lieu de travail. Le signalement de comportements sûrs était une composante clé de ce projet. La répartition des travailleurs ayant fait un signalement est la suivante : 

• Dans le cadre de ce programme fondé sur le concept de Behavior-Based Safety (BBS), une équipe de 15 travailleurs a signalé 73 cas dans lesquels ils ont observé un comportement sûr. Nombre de personnes ayant fait un signalement = 15 

• De plus, il y a eu 20 presqu'accidents signalés au sein de l'entreprise, dont 7 ont été signalés par les personnes qui participaient au programme BBS et 13 par d’autres travailleurs. Autres personnes ayant fait un signalement = 13 

• 6 sur les 7 accidents signalés ont été observés par des travailleurs qui n’ont pas encore été comptés. Autres personnes ayant fait un signalement = 6 

• 15 + 13 + 6 = 34 employés impliqués activement dans la gestion des incidents. 

L’entreprise compte 342 employés, ainsi le taux de mobilisation en février peut être calculé comme suit : 34 ÷ 342 x 100% = 9,94%.

Remarques sur le taux de mobilisation

Les taux de mobilisation sont des indicateurs particulièrement importants car ils permettent de comprendre l’évolution des signalements d'incidents ou d'observations par les collaborateurs. Un taux de mobilisation stable et faible peut signifier qu’il pourrait être nécessaire de renforcer la culture de l’échec ou rendre les processus de signalement des incidents plus pratiques. Les employés peuvent-ils faire des signalements facilement ? Comprennent-ils l’importance de signaler un échec, non seulement pour améliorer la sécurité mais aussi pour soutenir l’évolution de l’entreprise ? En revanche, un taux de mobilisation qui chute implique souvent que les experts HSE et la direction n’ont pas donné de retour d'information après le signalement d’un événement. 

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Taux sanitaire

Le taux sanitaire (health rate en anglais) illustre le rapport entre le nombre d’heures perdues en raison d’accidents et le nombre d’heures ouvrables normales. Il montre le taux de capacité de travail perdue en raison de problèmes de santé parmi les employés d’une entreprise au cours d’une période d’évaluation ou, à l’inverse, le taux de capacité de travail effectivement mise à profit par des employés en bonne santé. 

• Formule: Taux sanitaire = 100 - ((heures de travail perdues pour cause d’accident ÷ heures ouvrables normales) x 100)

Exemple de calcul : Controbax Berlin GmbH comptait 342 employés en février 2021. En théorie, ils auraient pu travailler un total de 49 248 heures ouvrables normales, mais 426 heures ont été perdues en raison d’accidents. Nous pouvons donc calculer le taux sanitaire de l'entreprise comme suit : 100 – (426 ÷ 49 248) x 100% = 99,14%. 

Remarques sur le taux sanitaire

Aujourd’hui, on utilise le taux sanitaire à la place du taux de maladie qui était fréquemment utilisé. Un des avantages de ce changement est que, contrairement au taux de maladie, l’augmentation de cet indicateur est une évolution positive. En fonction des données de santé et de sécurité au travail dont on dispose, on peut utiliser d’autres formules pour calculer le taux sanitaire. Par exemple, au lieu de s’intéresser aux heures, on peut regarder le rapport entre les jours ouvrables normaux et les journées de travail perdues pour cause de maladie : 

100 – (journées de travail perdues ÷ jours ouvrables normaux) x 100 

Dans la solution logicielle Quentic, le taux sanitaire est calculé par défaut en multipliant le nombre de journées de travail perdues par 8, en prenant une journée type de travail de 8 heures. (Toutefois les utilisateurs ont la possibilité de définir leurs propres indicateurs clés dans le logiciel). 

100 – ((journées de travail perdues x 8) ÷ heures ouvrables normales) x 100 

Attention : Dans certaines entreprises, le taux sanitaire est calculé sur la base du nombre total de journées ou d’heures de travail perdues (que ce soit pour cause d'accident ou pour toute autre raison). Ainsi, il n’est pas possible de déterminer si des résultats sont dus à la mise en place de mesures de sécurité supplémentaires ou à des causes externes sous-jacentes (par exemple une épidémie de grippe). Nous ne recommandons pas d’utiliser ces calculs à des fins de gestion des incidents. 

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Taux de maladie

Tout comme le taux sanitaire, le taux de maladie illustre le rapport entre le nombre d’heures perdues en raison d’accidents et le nombre d’heures ouvrables normales. Cependant, le taux de maladie est un indicateur négatif. Ainsi, plus le taux de maladie est faible, plus le résultat est bon. Un taux de maladie de 2,7 % correspond à un taux sanitaire de 97,3 %. 

• Formule : Taux de maladie = (heures de travail perdues pour cause d’accident ÷ heures ouvrables normales) x 100

Exemple de calcul : Controbax Berlin GmbH comptait 342 employés en février 2021. En théorie, ils auraient pu travailler un total de 49 248 heures ouvrables normales, mais 426 heures ont été perdues en raison d’accidents. Nous pouvons donc calculer le taux de maladie de l'entreprise comme suit : (426 ÷ 49 248) x 100%) = 0,86%

Remarques sur le taux de maladie

Il existe d’autres formules pour calculer le taux de maladie semblables à celles utilisées pour le taux sanitaire. Une fois de plus, les calculs basés sur le temps de travail perdu (en raison de blessures ou d’autres causes) sont à utiliser, avec réserves, comme indicateur de la qualité de la gestion des incidents . 

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Taux de journées de travail perdues

Le taux de journées de travail perdues illustre le rapport entre le nombre de journées de travail perdues et le nombre d’heures travaillées au total au sein d’une entreprise. Le résultat est le nombre de journées de travail perdues pour 100 employés à plein temps par an. Le taux de journées de travail perdues peut être calculé par rapport à différentes valeurs de référence. Le calcul dépend du facteur d’uniformisation par lequel le nombre de journées de travail perdues est multiplié. Les facteurs utilisés peuvent être les suivants : 1 000 000, 200 000 et 1000. 

• Formule : Taux de journées de travail perdues = (nb de journées de travail perdues ÷ nb d’heures travaillées ) x facteur d’uniformisation 

Exemple de calcul : En février 2021, Controbax Berlin GmbH a enregistré 185 journées de travail perdues et un total de 50 228 heures travaillées (heures supplémentaires incluses). Le calcul avec un facteur de standardisation de 1000 serait le suivant : (185 ÷ 50 228) x 1000 = 3,69. Avec un facteur de standardisation de 200 000, le TJTP est de 737,64. Et avec un facteur de 1 000 000, le TJTP est de 3683,20.

Remarques sur le taux de journées de travail perdues

Le TJTP est souvent cité dans les rapports de gestion et durabilité et c’est un moyen efficace de faire des comparaisons directes à l’échelle internationale. Aux Etats-Unis, l’Occupational Safety and Health Administration (OSHA) préconise un facteur de standardisation de 200 000 pour s’assurer que toutes les entreprises utilisent le même calcul pour cet indicateur. Si vous cherchez à faire des comparaisons à l’échelle internationale, nous vous recommandons d’appliquer ce facteur. 
Attention : Étant donné que le taux de journées de travail perdues est basé sur le nombre total de journées perdues (en raison d’une blessure ou pour toute autre cause), il n'est pas possible de déterminer l’effet qu’aurait la mise en place de nouvelles mesures de sécurité. Ainsi, l’impact de cet indicateur est limité dans le contexte de la gestion des incidents. 

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Taux de fréquence de blessures avec arrêt de travail

Le taux de fréquence de blessures avec arrêt de travail (TFBAT) illustre le rapport entre le nombre de blessures qui entraînent une perte de temps de travail et le nombre total d’heures travaillées dans l’entreprise. Il est parfois appelé « taux de blessures avec arrêt de travail (TBAT) ». Tout comme le taux de journées de travail perdues (TJTP), le TFBAT peut être utilisé pour enregistrer la fréquence d’accident à différentes échelles. Une fois de plus, cela dépend du facteur par lequel le nombre d’accidents est multiplié, 1 000 000, 200 000 et 1000 étant les valeurs utilisées. 

• Formule : TFBAT = blessures ÷ heures ouvrables x facteur d’uniformisation 

Exemple de calcul : En utilisant les données fournies par Controbax Berlin GmbH, soit 6 blessures pour 50 228 heures travaillées, nous pouvons calculer le TFBAT en appliquant 1 000 000 comme facteur d’uniformisation : (6 ÷ 50 228) x 1 000 000 = 119,4. Avec un facteur de standardisation de 200 000, le TFBAT est de 23,89. Et avec un facteur de 1 000, le TFBAT est de 0,12. 

Remarques sur le taux de fréquence de blessures avec arrêt de travail

Le TFBAT est le taux d’accident reconnu sur le plan international. Quand il s’agit de faire des comparaisons à l’échelle internationale, il est plus utile de mesurer le nombre d’accidents par rapport aux heures travaillées que par rapport au nombre d’employés. En effet, le nombre d’heures travaillées par employé diffère sensiblement d’un pays à l’autre. 

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Taux de gravité

Le taux de gravité illustre le rapport entre le nombre total de journées de travail perdues pour cause de blessure et le nombre de blessures avec arrêt de travail. 

• Formule : Taux de gravité = journées de travail perdues ÷ blessures avec arrêt de travail (BAT) 

Exemple de calcul : Avec 54 journées de travail perdues pour cause de blessure et 6 blessures avec arrêt de travail, le taux de gravité de Controbax Berlin GmbH est calculé comme suit : 54 ÷ 6 = 9. Cela signifie que la durée moyenne d’arrêt de travail est de 9 jours par accident. 

Remarques sur le taux de gravité

Le taux de gravité est un indicateur utile lorsqu’il est associé au nombre de blessures avec arrêt de travail. Il aide non seulement à réduire le nombre d’accidents mais aussi à atténuer leurs conséquences. Cet indicateur clé est fondamental pour appuyer les arguments en faveur de l’investissement dans la sécurité au travail (p. ex. meilleurs EPI, programmes BBS ou logiciels HSE) car il fait prendre conscience aux décideurs du coût des accidents du travail (en mettant en évidence le temps de travail perdu). 

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Aperçu

Après avoir lu cet article, vous serez en mesure de vous appuyer sur des connaissances de base des principaux indicateurs clés internationaux, proactifs et réactifs, qui vous aideront à définir et communiquer vos objectifs en matière de gestion des incidents. Il n’est pas toujours facile de choisir un ensemble d'indicateurs clés de performance car il n’existe pas de solution universelle adaptée à toutes les entreprises. Analysez la situation actuelle de votre entreprise, les problèmes que vous rencontrez et les objectifs que vous cherchez à atteindre et appuyez-vous sur ces observations pour prendre une décision. En plus des objectifs et des obstacles, pensez à prendre en compte votre culture de sécurité actuelle. En fin de compte, les KPI de gestion des incidents s’appuient sur les signalements des employés. Il est donc important d’expliquer le but et les avantages des indicateurs clés de performance en toute transparence pour s’assurer que les employés les intègrent dans leur travail quotidien. Il est aussi nécessaire d'avoir un système simple et facile à comprendre pour signaler et faire le suivi des incidents. Par conséquent, il est recommandé de suivre uniquement les KPI lorsque l’on est sûr d'avoir suffisamment de données.