6 minutes07/10/2022
Par Sandra Gottschall (ConPlusUltra)
La responsabilité sociétale fait actuellement l'objet d'un processus de transformation ambitieux. Que ce soit de la Taxonomie de l'UE - qui fait partie du Green Deal européen - aux révisions à venir en matière de rapports de durabilité (définies dans la directive « Corporate Sustainability Reporting Directive » (CSRD) de l'UE) ainsi qu’à la législation sur le devoir de vigilance en matière de chaînes d'approvisionnement. Une chose est sûre : les entreprises ont un rôle clé à jouer pour faire progresser la transition durable dans l'ensemble de la société. Elles doivent devenir de plus en plus transparentes pour leurs parties prenantes. Pour y parvenir, elles doivent réaliser un contrôle en fonction des critères ESG de leurs activités ainsi que leurs chaînes d'approvisionnement. Certaines méthodes, normes et critères pertinents pour ce type de rapport sont encore en cours d'élaboration, tandis que d'autres difficultés telles que la guerre en Ukraine, les problèmes d'approvisionnement et la flambée des prix de l'énergie obligent les entreprises à procéder à des réalignements stratégiques adéquats.
Pourtant, malgré la diversité des défis liés à la responsabilité entrepreneuriale, il existe un sujet qui relie ces différentes questions : la crise climatique. Lorsqu'il s'agit d'évaluer le plus grand risque - et la plus grande responsabilité - de notre époque, les méthodes d'évaluation et d'optimisation des émissions de gaz à effet de serre (GES) ont tellement progressé ces dernières années que nous disposons désormais de méthodes de calcul détaillées et valables ainsi que de bases de données applicables au niveau international. Cela signifie que dans ce processus de transformation à grande échelle, il existe un paramètre stable sur lequel les entreprises peuvent s'appuyer : leur empreinte carbone.